LES DERIVES QUINONIQUES
Généralité :
Les quinones des composés oxygénés aromatiques provenant de l’oxydation de diphénols, caractérisés par un motif p-quinone ou o-quinone.

Propriétés physico-chimiques:
interconversion en hydroquinones
Les quinones libres sont insolubles dans l’eau / extraits par SOA
Benzoquinones et naphtoquinones sont entrainables à la vapeur d’eau
Molécule de bonne stabilité mais risque de formation d’artéfacts lors de l’extraction
Les hétérosides sont extrait par l’eau et les solutions hydroalcoolques de titres faibles
L’extraction des formes réduites (anthrones, quinols) est très délicate: à T basse, à l’obscurité et en atmosphère inerte
Facilement oxydables
Réaction de Borntrager: dissolution des quinones en milieu alcalin aqueux (orangé-rouge au violet-pourpre)
OH
OH
hydroquinone
Propriétés pharmacologiques:
Les naphtoquinones sont antibactériens et fongicides
Les anthraquinones sont des laxatifs stimulants
Certains ont des propriétés tinctoriales
Certains quinones sont allergisants et ce comportent comme des haptènes en se combinant avec les fonctions amine et thiol des macromolécules, elles induisent des dermites par sensibilisation
II.
Plantes à naphtoquinones
O
OH
O
lawsone

Feuille de Henné
Le Henné: Lawsonia inermis L., Lythracae
Un arbuste pouvant atteindre 5m à grands panicules de fleurs blanches ou roses, à baies globuleuses, à petites feuilles persistantes subsessiles à limbes elliptiques
Principalement cultivé en Afriques du Nord (Maroc, Tunisie, Lybie et le Sud algérien) et le Moyen- Orient et Inde
Composition chimique:
La lawsone: 1 à 2% de la feuille sèche
Des triterpènes, Mannitol, composés phénoliques (acide gallique, lignanes, xanthones, hétérosides de flavones, coumarines…)
Propriétés pharmacologiques:
Extrait éthanoliques des feuilles est analgésique, antipyrétique et anti-inflammatoire Antioxydants, cytotoxiques, antibactériens et antifongiques (Candida) et antiparasitaires (dermatophytes)
Emploi
Phytothérapie Traditionnelle: traitement des maladies de la peau, brulure et plaies, et sous forme de décoction dans les diarrhées et dysenterie.
Les feuilles sont également astringente, emménagogues et antifongiques, hémostatiques
Cosmétique: action tinctoriales, les feuilles pulvérisées et délayées dans l’eau forme une pate qui donne une coloration rouge durable (peau et cheveux)
Le Noyer: Juglans regia L., Juglandaceae

O
OH O
juglone
Un arbre qui peut atteindre 25m, à feuilles caduques composées de 7à 9 folioles ovales, fleurs male en gros chatons et fleurs femelles vertes, le fruit est une drupe formé d’un épicarpe verdâtre (le brou) qui
noircit à maturité qui recouvre un endocarpe dur et dont on consomme les cotylédons secs « cérébriformes »
Les drogues: feuilles et écorces ET le fruit
Composition chimique:
La feuille:
Le juglone 0.6% (instable)
Huile essentielle, Flavonoïdes min 2% (hétérosides de quercétol), Tanins hydrolysables, Acides phénoliques, Acide ascorbique
Propriétés pharmacologiques:
Les Extraits alcooliques sont antioxydants, antibactériens, antidiabétiques
Mais aucune propriété n’a été évaluée cliniquement
La juglone est toxique: cytotoxique et génotoxique
Emplois:
Les feuilles sont traditionnellement utilisées par voie orale dans le traitement de l’insuffisance veineuse et Le traitement de diarrhées légères
Par voie locale en cas de démangeaisons et desquamations du cuir chevelu avec pellicules,
érythème solaire ou fessiers et de brulure peu étendues et dans la transpiration excessives des mains et des pieds
Ne pas l’employer chez la femme enceinte et allaitante
Les noix sont nutritives et toniques recommandé lors de convalescence et chez les vieillards et les jeunes enfants
En cosmétologie:
Les feuilles et le brou servent à teindre les cheveux associés au henné
ESWAK: l’écorce est employé pour le soin de la bouche (dents et gencives) par mastication donnant une coloration rougeâtre aux lèvres
LES PLANTES A ANTHRAQUINONES
Définition :
Les dérivés hydroxyanthracéniques ou les anthracénosides sont des composés phénoliques hétérosidiques dérivant de l’anthracène à degré d’oxydation variable (anthrone, anthranol et anthraquinone) doués de propriétés laxatives à faible dose et purgatives à dose élevée.
7 2
8
9
1
6 3
5 10 4
Anthracène
Répartition botanique et localisation :
Leur distribution est très restreinte, on les rencontre dans quelques familles d’Angiospermes : Liliacées (aloès), Polygonacées (rhubarbe), Rhamnacées (bourdaine et cascara), Cesalpinacées (Séné).
Ces substances se localisent dans la plus part des organes : feuilles, fruits, écorces et racines.
Structures chimiques et classification :
Les anthracénosides sont formés d’une génine et d’une partie osidique :
Génines (formes libres) : dérivés phénoliques de l’anthracène à divers degrés d’oxydation
OH O O
oxy
tautomère
anthranol anthrone
(Forme réduite brune) (Forme partiellement réduite incolore)
O
anthraquinone
(Forme oxydée rouge)
Les formes anthrones et anthranols représentent les « formes réduites » et les formes anthraquinoniques les « formes oxydées »
Autres formes : les dianthrones et oxanthrones
O
O
H OH
O
dianthrone
oxanthrone
Exemples de génines libres :
Formes anthraquinoniques monomères : Ce sont des dérivés toujours substitués en 3 par un reste carboné et en 1 et 8 par un hydroxyle
OH O
6
3
R’
O
OH
R
| génines | R | R’ |
| Chrysophanol | CH3 | H |
| Aloe-émodol | CH2OH | H |
| Rhéine | COOH | H |
| Emodol | CH3 | OH |
| Physcion | CH3 | OCH3 |
dihydroxy-1,8-anthraquinone
Remarque : Les formes anthrones et anthranols sont extrêmement instables et pour cette raison, on ne trouve pas de formes réduites libres dans les drogues (rares), le plus souvent les formes libres sont de nature anthraquinonique.
Formes dianthrones dimères : dans certaines conditions les anthrones peuvent se combiner pour former des dianthrones (forme d’oxydation intermédiaire), si les dimères sont identiques on parle de homodianthrones si ils sont différents hétérodianthrones.
OH O OH OH O OH
H
H
H
H
COOH COOH
CH2OH COOH
OH O OH OH O OH
Sennidine A et B Sennidine C et D
Hétérosides (formes combinées) :
Du faite de l’instabilité des formes réduites, elles n’existent que sous formes combinées Les oses : ce sont des oses banals (rhamnose, glucose, apiose…)
Liaison Ose-Génine : elle peut être :
O-hétérosides : la liaison avec la génine engage le OH en 8 ou le OH en 6
OH O OH
Glu-O
O OH
Rha-O
O
franguloside A
CH3
Rha-O
O
glucofranguloside A
CH3
C-hétérosides : la liaison s’établie avec le C1 du glucose et le C10 de la génine
OH O OH
10
H Glu
CH2OH
aloine
O-hétérosides de C-hétérosides : les C-hétérosides peuvent être simultanément des O-hétérosides, ce sont des hétérosides mixtes
Glu-O
O
OH
10
H Glu
CH2OH
cascaroside
Remarque : il y a une différence de composition entre la plante fraiche et la drogue sèche :
Dans la plante fraiche, on trouve majoritairement les formes combinées réduites (hétérosides d’anthrones monomères)
Dans la drogue sèche au cours de la dessiccation 2 processus de transformation interviennent :
Oxydation, qui conduit aux hétérosides anthraquinoniques (Bourdaine)
Dimérisation, qui engendre des hétérosides de dianthrones (Séné)
propriétés physico-chimiques, extraction, caractérisation et dosage :
Propriétés physico-chimiques :
Les génines anthraquinoniques sont des composés solides dont la couleur varie du jaune orangée au rouge.
Ils sont très peu solubles dans l’eau froide mais solubles dans les solvants organiques apolaires (chloroforme, éther) et l’alcool.
Les hétérosides sont souvent bien cristallisés de coloration nettement plus pale que les génines correspondantes.
Ils sont solubles dans l’eau chaude et les solutions hydro- alcooliques et insolubles dans les solvants organiques apolaires.
L’hydrolyse des O-hétérosides est obtenue par traitement en milieu acide fort dilué avec ébullition.
L’hydrolyse des C-hétérosides est obtenue par traitement en milieu acide fort dilué avec ébullition et en présence d’un oxydant (FeCl3/H2O2).
Extraction :
drogue pulvérisée
Extraction par Eau bouillante/ sol hydro-alcoolique avec ébullition
phase aqueuse
(génines + hétérosides)
Extraction par slv org apolaire
phase aqueuse (hétérosides)
phase org (génines libres)
Oxydation (FeCl3) Hydrolyse (HCl)
Extraction (sol org apolaire)
Phase aqueuse anthraquinones
Schéma d’extraction des anthrécénosides à partir d’une drogue végétale
Caractérisation :
La caractérisation des drogues à dérivés hydroxyanthracéniques se fait le plus souvent par des réactions d’identification et également par chromatographie.
Réactions d’identification:
Réaction de Borntrager : elle est positive avec les formes oxydées libres, en présence d’une solution aqueuse alcaline diluée (KOH, NH4OH) les formes anthraquinoniques libres donnent une coloration rouge +/- violacée.
réaction à l’acétate de Mg : c’est une réaction spécifique aux dihydroxy-1,8-anthraquinones, en présence d’acétate de Mg en milieu méthanolique les formes oxydées libres donnent une coloration rouge intense.
réaction à la p-nitrosodimethylaniline : c’est une réaction spécifique aux anthrones, en présence de p-NDMA forme une azométhine colorée en gris-bleu.
réaction de Schouteten : c’est une réaction spécifique aux C-hétérosides d’anthrones, en présence d’une solution de borate de Na les C-hétérosides s’isomérisent en une forme anthranolique qui présente une fluorescence jaune verte en lumière UV.
Chromatographie :
L’identification des hétérosides et des génines se fait habituellement par CCM et la révélation par la réaction de Borntrager (KOH) directement ou après oxydation, sur la plaque, des anthrone en anthraquinone.
Dosage :
La Pharmacopée préconise le dosage des seules formes combinées totaux ou individualisés.
Ainsi les génines de ces hétérosides sont dosées après une hydrolyse acide ou oxydante suivie d’une extraction par un solvant organique apolaire.
Colorimétrie : soit par la réaction de Borntrager ou à l’acétate de Mg.
HPLC : permet un dosage individuel des hétérosides.
Propriétés pharmacologiques et emplois :
propriétés pharmacologiques : L’action diffère selon la dose
Cholagogue à faible dose
Laxatif stimulant à dose usuelle
Purgatif à forte dose
Les dérivés les plus intéressants sont les formes combinées oxydées :
O-hétérosides de dianthrones
O-hétérosides d’anthraquinones
C-hétérosides d’anthrones
L’anthrone ou les hétérosides d’anthrones sont des purgatifs drastiques (violents) et Les génines libres oxydées sont pratiquement inactives.
Métabolisme :
Les génines libres réduites (anthrones) : sont absorbées au niveau de l’intestin grêle, glucuro- conjuguées et en grande partie éliminées par voie urinaire.
Les formes oxydées combinées (hétérosides d’anthraquinones et dianthrones) : ce sont des molécules hydrosolubles à PM élevé, elles ne sont ni absorbées ni hydrolysées au niveau de l’intestin grêle.
Au niveau du colon, elles sont hydrolysées par les β–glucosidases de la flore colique en génines libres puis réduites pour donner la forme active (anthrone) au niveau de son site d’action (colon), cela explique le temps de latence entre la prise de la drogue et l’effet laxatif (6 à 12h).
Mécanisme d’action :
Action sur la motilité intestinale : ils augmentent le péristaltisme intestinal au niveau du colon gauche et sigmoïde.
Inhibition de la pompe Na-K ATPasique des entérocytes : ainsi inhibition de la résorption de l’eau-Na-Cl (effet hydragogue) et augmentation de la sécrétion du K au niveau de la muqueuse intestinale.
Emplois :
Les différentes drogues à anthracénosides sont utilisées soit en nature (tisanes) ou sous forme de préparations galéniques (poudres et extraits titrés) ou pour l’extraction des anthracénosides (Sennosides, Cascarosides)
Ils sont utilisés comme laxatifs stimulants dans le traitement de courte durée de la constipation occasionnelle (8 à 10 jours)
Ils sont contre indiqués chez les enfants de moins de 12 ans et lors de la grossesse et l’allaitement.
Il y a un risque d’interaction possible avec les médicaments hypokaliémiants Usage quotidien et prolongé peut entrainer la « maladie des laxatifs»
Drogues à anthracénosides :
Famille des Cesalpinaceae : Les Sénés officinaux.
Séné de l’Inde (Séné de Tinnevelly) : Cassia angustifolia Vahl
Séné de Khartoum (Séné d’Alexandrie) : Cassia senna L


gousses de séné

Folioles de séné
La plante : c’est un sous arbrisseaux à feuilles composées lancéolées paripennées, à fleurs de couleur jaunes, le fruit est une gousse aplatie parcheminée de 6 à 8 graines.
La drogue : folioles et fruits séchés cultivés au Soudan, en Inde et au Pakistan folioles et fruits séchées (Ph .eur., 8 éd)
Folioles min 2,5% d’anthracénosides Gousses min 2,2% d’anthracénosides
Macroscopique: les folioles sont lancéolées légèrement asymétrique à la base, les deux faces sont finement pubesentes .
Les fruits sont aplatis et réniformes.
Microscopique : présence dans la poudre des feuilles de poils tecteurs unicellulaires à paroi verruqueuse, des cellules épidermiques polygonales à stomates paracytiques et de nombreuses fibres accompagnées de prismes d’oxalate de Calcium.
Composition chimique :
Composés mineurs : eau, matières minérales, polysaccharides, flavonoïdes, polyols Principes actifs : 2 à 5% de dérivés hydroxyanthracéniques représentés par :
faible proportion de formes libres (rhéine, aloe-émodol, chrysophanol)
80 à 90% d’hétérosides de dianthrones (Sennosides A, B, C et D)
OH O OH OH O OH
H
H
H
H
COOH COOH
CH2OH COOH
OH O OH OH O OH
Emplois :
Sennidine A et B
Sennidine C et D
Les sénés sont actuellement les purgatifs anthracéniques les plus utilisés soit :
En nature (infusion simple ou composée) : de 5 à 20gr/l
En forme galénique (poudre et extrait titré en sennosides)
Pour l’extraction des sennosides : laxsena®cpr (sennosides A et B pur) La dose usuelle journalière calculée en sennosides est de 25mg/jr
Famille des Rhamnaceae Bourdaine : Rhamnus frangula L Cascara : Rhamnus purshiana D.C

Écorce de bourdaine Écorce de cascara
La plante :
La bourdaine est un arbuste originaire d’Europe, à feuilles caduques, ovale et alterne, à écorce brune et à fleurs blanches, le fruit est une petite drupe noire à maturité.
Le cascara petite arbre ressemblant à la bourdaine originaire des Etats Unis.
La drogue : (Ph. eur. 8 éd)
Écorces desséchées entières ou fragmentées des tiges et des branches, stockées après une année de conservation ou après chauffage à 100°C pdt 1h.
Écorce de bourdaine contient au min 7% d’anthracénosides exprimée en glucofranguline A
Écorce de cascara contient au min 8% d’anthracénosides exprimée en cascaroside A
L’écorce de bourdaine, du point de vue macroscopique, est de 1mm de diamètre à surface externe gris brunâtre recouverte de lenticelles, à face interne striée longitudinalement.
Du point de vue microscopique, absence d’élément scléreux dans le parenchyme cortical et présence de poches à mucilage.
L’écorce de cascara, du point de vue macroscopique, est plus épaisse à surface externe gris brunâtre recouverte de lenticelles et de lichens, à face interne brun jaunâtre.
Du point de vue microscopique, présence d’éléments scléreux en amas de couleur jaunâtre dans le parenchyme cortical et absence de poches à mucilage.
Composition chimique :
La bourdaine contient 3 à 8% de dérivés hydroxyanthracéniques représentés par :
Frangulosides A et B (hétérosides anthracéniques monoosidiques)
Glucofrangulosides A et B (hétérosides anthracéniques biosidiques)
Rha-O
CH3
O
R-O
O
OH
Api-O
CH3
O
R-O
O
OH
R=Glc: glucofranguloside A R=H : franguloside A
R=Glc: glucofranguloside B R=H : franguloside B
Le cascara contient 6 à 9% de dérivés hydroxyanthracéniques représentés par :
Cascarosides A, B, C et D (O-hétérosides de C-hétérosides) majoritaire à 70%
C-hétérosides d’aloïne et de chrysaloine
Glc-O
O OH
H
Glc
CH2OH
Glc-O
O OH
H
Glc
CH3
Cascaroside A et B Cascaroside C et D
Emplois :
La bourdaine est un laxatif à dose thérapeutique employée en nature ou sous formes galéniques (poudre, extrait) : TONILAX®, NORMACOL A LA BOURDAINE®, MUCINUM®, VEGELAX®, IDEOLAXYL®.
Le cascara est un laxatif plus irritant que la bourdaine employé soit en nature ou sous formes galéniques (poudre, extraits titrés en cascarosides ) : peristaltine®, dragees fuca®, grains de vals® (boldo, cascara, séné)
Famille des Xanthorrhoeaceae : Les Aloès Aloès du Cap : Aloe ferox Mill
Aloès des Barbades : Aloe vera L

La plante
À port arborescent, à feuilles épaisses et charnues, le plus souvent épineuses, réunies en rosette Fleurs rouge (A. ferox) et jaune (A.vera) réunis en grappes denses
A.Cap originaire du sud de l’Afrique
A.
Barbades originaire péninsule arabique et largement cultivée sur le contient Américain
La drogue :(Ph. eur . 8 éd)
Aloès des Barbades: suc épaissi et séché provenant des feuilles sous forme de masse brun foncé, contient au min 28% d’anthracénosides exprimés en Barbaloines
Aloès du Cap: suc épaissi et séché provenant des feuilles à reflet verdatre, contient au min
18% d’anthracénosides exprimés en Barbaloines
Composition chimique:
Le suc: 15 à 40% d’anthracénosides : Aloïne (=Barbaloine), hydroxy-aloïne, aloïnoside (chez A.ferox)
Le gel: 99% d’eau et des polysaccharides

Propriétés pharmacologiques:
Le suc: laxatives, antibactérien et anti-inflammatoire et antioxydant/ aloe-émodol à une activité antitumoral
Le gel: antibactérien et anti-inflammatoire et cicatrisant
Emplois:
Le suc: est employé sous forme de poudre ou d’extrait sec : IDEOLAXYL® (séné et aloès), VULCASE®, LAXATAN®, ALGUES BRUNES ALOES®.
Le gel: dans les produits cosmétique comme hydratant et cicatrisant

